"Tout en restant tributaire des avancées de Freud et de Lacan, l’approche théorique et clinique développée par Apollon tient son originalité, son ingéniosité et sa force, d’avoir fait apparaître ce qui faisait l’impasse du traitement de la psychose : il fallait sortir d’une conception déficitaire de la psychose où le point de référence demeurait la névrose posée comme « normalité », conception qui faisait du psychotique un sujet à qui il manquait quelque chose d’essentiel, le Nom-du-Père et le refoulement qu’il permet. Sur un tel terrain en effet, le traitement ne pouvait être qu’une application du savoir analytique à la psychose visant une stabilisation du délire ou au mieux la constitution d’une suppléance au Nom-du-Père puisque faisait défaut, chez le psychotique, cela même qui lui aurait permis d’avoir accès à une position de sujet désirant, capable de travailler à constituer un savoir issu d’une expérience de l’inconscient guidée sous transfert. Par ce changement radical de perspective, Apollon revenait à la position fondamentale de l'analyste, comme Freud devant les hystériques du début du siècle." (Lucie Cantin)
Préface
Introduction
Problématique
Actualités de la folie
La folie, la langue... L’a-posture du dire sur la folie
Parole et rupture institutionnelle dans les alternatives
La déstructuration du rapport à l’Autre
La production de la psychose dans la famille
L’enjeu de la paternité dans la psychose
Le savoir du psychotique
La clinique
Problématique clinique pour la psychose
Que peut espérer le psychotique de la psychanalyse ?
Conclusion
Entrevue avec Willy Apollon